[Presse] Articles sur le DFCO

La deuxième chance de Yeboah

Daniel Yeboah s’est servi de ses expériences parfois difficiles pour mûrir, retrouver une place en équipe nationale et un club de Ligue 1.
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Recruté au mercato hivernal par le DFCO, Daniel Yeboah ne connaît pas encore très bien Dijon. « Je dois même prendre mon GPS en ville », s’amuse-t-il. La raison est simple. Quelques jours après la reprise, il s’est envolé pour la Coupe d’Afrique des Nations avec les Éléphants de Côte d’Ivoire. Une compétition que les Ivoiriens ont dominée avant de céder en finale face à la Zambie, aux tirs au but (0-0, 8-7 tab).

Malgré la défaite, ce match reste le meilleur souvenir international du néo-Dijonnais, qui a pourtant participé à la Coupe du monde 2010. « Même si on a perdu aux penalties, on a bien travaillé du début à la fin », raconte-t-il. « Il faut savoir digérer une défaite, en tirer les enseignements et passer à autre chose. Le football reste un jeu. »

L’homme qui s’exprime avec philosophie n’a plus grand-chose à voir avec le garçon impétueux formé à Bastia, où il n’est jamais parvenu à s’imposer, barré notamment par Nicolas Penneteau. « J’étais jeune, j’avais 19 ans, j’étais impatient et un peu gamin », se souvient-il. À Villemomble puis à Créteil, la donne est différente mais le résultat est le même : Yeboah ne s’épanouit pas.

Avec le goût de l’échec dans la bouche mais la volonté de rebondir, l’Ivoirien rentre alors au pays pour trouver du temps de jeu.

Une régression ? Plutôt une bénédiction. « En Côte d’Ivoire, j’ai pu jouer, rattraper le temps perdu et retrouver du plaisir », explique l’ancien gardien de l’ASEC Mimosas. « J’y ai acquis de l’expérience, dans la vie comme dans le foot. Quelque part, j’ai eu de la chance d’être confronté à ces difficultés étant jeune. Ça m’a permis de progresser. »
Solidarité

Plus stable et « plus mûr », il a donc retrouvé la sélection nationale, (il est le numéro 2 derrière Coppa Barry), dont ses difficultés en club l’avaient éloigné, avant d’obtenir une deuxième chance en France.

En effet, en décembre dernier, sur les conseils de Didier Drogba, le DFCO lui a ouvert ses portes afin qu’il s’entretienne dans la perspective de la CAN. « Mais pour moi, c’était comme un essai. J’avais l’espoir de rester. » C’est fait.

Toutefois, comme à Bastia, Yeboah a un très bon gardien devant lui : Baptiste Reynet. Mais désormais, il appréhende la concurrence avec sagesse. « Quel que soit celui qui joue, il faut être solidaire, l’encourager », insiste Daniel Yeboah.

« Gardien, c’est un poste tellement compliqué. Tout le monde a envie de jouer mais on ne peut pas en mettre deux dans le but. C’est à l’entraîneur de décider et je suis là pour rendre ses choix difficiles. »



http://www.bienpublic.com/sport-local/2012/03/14/la-deuxieme-chance-de-yeboah

Le DFCO ou la malédiction des arrêts de jeu…

Le constat est clair, le DFCO a du mal à finir ses matchs. Face à Montpellier, puis contre le PSG, le Dijon Football Côte d’Or a une nouvelle fois encaissé un but dans les dernières minutes de jeu… Comme une malédiction, l’histoire se répète et les Dijonnais continuent de laisser des points en route, ce qui pourrait leur être fatal au moment de faire les comptes.


Cela avait commencé à Nice le 24 septembre 2011 avec cette égalisation à la 90ème minute (1-1). Puis il y a eu Auxerre (2-2, 91ème), Brest (1-1, 94ème), Montpellier (1-1, 88ème) et Paris (1-2, 91ème). A cela, on peut aussi ajouter la défaite contre Marseille (2-3, 81ème), l’égalisation de Nice en Coupe de la Ligue à la 119ème minute (3-3), et les nombreux buts encaissés dans le dernier quart d’heure. Au total, on compte 10 points perdus au classement de Ligue 1 et une élimination en quarts de finale de Coupe de la Ligue…

Statistiques parlantes

Cette saison en championnat, le DFCO encaisse 66% de ses buts en 2ème période (31 sur 47). Pire, les Dijonnais ont pris 17 buts dans le dernier quart d’heure. Ainsi, 36% des buts dijonnais sont encaissés durant les 15 dernières minutes ou les arrêts de jeu, alors que la moyenne des clubs de Ligue 1 est de 26% (source : LFP). Mais pourquoi les Dijonnais faiblissent-ils si souvent en fin de rencontre ?

Complexe ou naïveté ?

Sur les premiers matchs, on peut comprendre que le club bourguignon avait besoin d’un temps d’adaptation dans l’élite du football français. L’excuse de la naïveté du promu est maintenant passée, mais le scénario se répète encore… Est-ce un problème physique ? Les joueurs font-ils un complexe à partir de la 75ème minute ? Suite au récent match face au PSG, l’entraîneur Patrice Carteron expliquait : « Sur le dernier coup de pied arrêté, les joueurs ont été poussés par le public. Ils ont pensé qu’ils pouvaient marquer. On a perdu 3 points en 2 matchs en étant très bon (ndlr : Montpellier et Paris), parfois par la qualité de l’adversaire, parfois par naïveté…«

Quelles solutions ?

La générosité des joueurs sur le terrain est incontestable. Mais ils doivent compenser un manque de maturité par une concentration sans faille. Selon le milieu offensif Benjamin Corgnet, « ce sont des petites erreurs d’inattention ou de fatigue qui nous coûtent vraiment trop de points. Sur quelques actions en fin de match, on se fait rejoindre au score et c’est déplorable. On n’a pas le droit de faire ça après avoir fourni tant d’efforts. »

Fébriles sur coups de pied arrêtés

Sur les 6 buts pris dans les arrêts de jeu, 4 proviennent d’un coup franc. Benjamin Corgnet en est parfaitement conscient : « On doit encore s’améliorer la dessus. Il faut concéder moins de coups francs dans les dernières minutes car on sait qu’on a des failles dans ce domaine. Il faut être vigilant jusqu’au bout car ça ne pardonne pas en Ligue 1 ! »

Sans toutes ces erreurs, le maintien en Ligue 1 serait pratiquement déjà assuré pour le promu dijonnais. Avec les 10 points échappés en cours de route sur les fins de matchs, le DFCO pointerait actuellement à la 10ème place du classement. Au lieu de ça, les Dijonnais sont repassés dans la zone rouge et devront batailler jusqu’à la dernière minute pour éviter de retrouver la Ligue 2 l’an prochain…


http://www.dijon-sportnews.fr/2012/03/13/le-dfco-ou-la-malediction-des-arrets-de-jeu/26459/

Yeboah toujours pas n°2?

C'est toujours Tchagouni sur le banc

Oui mais pourquoi ne pas le tester? Il n'y a plus de coupe mais en réserve à la place de pado

Le week-end dernier (ou celui d'avant je ne sais plus) il a joué avec la réserve

Le DFCO ne bat pas de l'aile

Pour sa première saison en Ligue 1, le DFCO a remis au goût du jour le poste d’ailier. Eric Bauthéac et Thomas Guerbert évoquent un poste très exigeant.


Depuis le début de la saison, le DFCO est une des équipes de Ligue 1 qui ferme le moins le jeu. Porté vers l’avant, il s’appuie sur une organisation où les joueurs de couloirs ont la part belle. Appelés ailiers de débordement et cher à l’AJ Auxerre des années 80-90, ils sont les empêcheurs de tourner en rond du jeu offensif dijonnais.

À droite comme à gauche, Thomas Guebert et Eric Bauthéac, apportent leur dynamisme, leur vitesse et leur précision dans ce secteur. Ce n’est sans doute pas un hasard s’ils sont les deux meilleurs passeurs du club (5 passes décisives pour le premier et 4 pour le second).

Mordant souvent la ligne de touche, adeptes des grands rallyes dans leur couloir respectif, ils font preuve d’une activité débordante.

Pour Eric Bauthéac, ce poste qu’il occupe presque depuis toujours, requiert des qualités toutes particulières. « Nous sommes dans un rôle de percussion, de dribble, de dernière passe », précise-t-il. Thomas Guerbert rajoute : « Il faut savoir défendre et attaquer. » Un rôle de piston qui ne s’arrête que lorsque l’arbitre siffle la fin de la rencontre.
Attaquer et défendre

L’ancien joueur de Luzenac complète son propos en évoquant la polyvalence du poste : « L’ailier moderne doit savoir jouer des deux côtés. Et le meilleur exemple dans le domaine est le duo Ribéry-Robben au Bayern Munich. Cela leur permet de rentrer vers l’intérieur. »

Chose que Guerbert a plutôt bien faite le week-end dernier lorsqu’il a remplacé son compère Bauthéac, blessé dans le couloir gauche de l’attaque dijonnaise.

En terme de référence, Bauthéac rajoute pour la bonne bouche : « Il y en a un qui sait tout faire dans le domaine, c’est Messi. J’aime bien aussi la qualité d’élimination de Christiano Ronaldo. »

Attaquer, bien sûr mais défendre aussi est une facette incontournable du poste. « Face aux grosses équipes, on sait qu’on doit beaucoup plus défendre qu’attaquer. » Revient alors à sa mémoire, son duel avec le Lillois Debuchy, épuisant contre-attaquant. « Il m’a vraiment impressionné. Il est tout le temps devant et t’oblige à défendre beaucoup. Il m’a vraiment fait ch… »

Dijon se félicite chaque jour d’avoir de tels profils « qui ont tendance à disparaître », comme l’évoque Patrice Carteron. L’entraîneur dijonnais poursuit : « L’ailier type, aujourd’hui, ressemble à quelqu’un comme le Lyonnais Michel Bastos qui a une grosse qualité de centre et qui peut répéter les efforts. »

Et en plus il est buteur, chose que nos deux Dijonnais ont plus de mal à exprimer. « C’est vrai que je ne suis pas assez tueur devant le but », reconnaît Guerbert. En écho, Bauthéac lâche : « Je dois être beaucoup plus décisif. » Les deux hommes ont encore dix matches pour faire grossir leur compteur but.


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